RCF 61 Décembre 2019
Bonjour,
mes
chers
amis.
J’espère
que
vous
allez
bien.
Je
suis
heureuse
de
vous
retrouver
en
cette
première
semaine de l’Avent.
Les
jours
raccourcissent,
on
rentre
à
la
maison
dans
l’obscurité
dès
17h,
on
se
fait
un
café
ou
un
thé
au
coin
du
feu…
Beaucoup
de
personnes
redoutent
ces
longues
soirées,
et
je
peux
bien
le
comprendre
quand
on
est
seul
chez
soi.
J’ai
la
chance
d’avoir
un
très
gentil
mari
depuis
bientôt
50
ans,
et,
si
j’en
prends
bien
soin,
nous
ferons
peut-
être comme ses parents : fêter nos 7O ans, et plus, de mariage !
Mais
là
n’est
pas
mon
propos,
aujourd’hui.
Je
voudrais
vous
faire
part
de
mes
reflexions
sur
ce
que
peut
être
une
année.
La
première
qui
me
vient
à
l’esprit
est
l’année
civile
,
qui
commence
le
1
er
janvier
et
se
termine
le
31
décembre
:
Elle
ne
correspond
pas
à
notre
année
du
Mouvement
Chrétien
des
Retraités,
mais
correspond
à
notre
abonnement
à
la revue « Nouvel Essor ». Nous la connaissons bien aussi au niveau fiscal ou administratif.
L’année
scolaire
,
nous
en
sommes
un
peu
loin,
mais
nous
la
vivons
à
travers
nos
petits-enfants
ou
petits-neveux.
Nous
avons
la
joie
de
les
accueillir
pendant
les
vacances
et
faisons
ainsi
partie
du
club
des
«
Chic
!
Ouf
!
».
Vous
ne
connaissez
pas
ce
club
nouveau
genre
du
3
ème
âge
?
Nous
sommes
heureux
de
voir
ces
chères
petites
têtes
blondes
arriver
:
«
CHIC
!
Ils
arrivent
!
»
Et
quelque
temps
plus
tard,
épuisés,
nous
disons
parfois
«
OUF,
ils
repartent ! ». Oui, à travers eux, nous suivons d’une certaine manière l’année scolaire !
L’année
liturgique
,
vous
connaissez,
j’en
suis
sûre
!
Nous
venons
de
commencer
l’année
A,
avec
dimanche
dernier
le
1
er
dimanche
de
l’Avent.
Le
dimanche
précédent,
le
célébrant
a
lentement
refermé
le
lectionnaire
et
l’a
emporté
très
solennellement
à
la
sacristie,
alors
que
nous
chantions
en
boucle
l’Alléluia.
Il
nous
a
dit,
mais
je
ne
l’ai
pas
vu
car
j’étais
à
la
messe
autre
part,
que
le
lectionnaire
de
la
nouvelle
année
liturgique
serait
apporté
de
la
même
manière lors de la messe du &er dimanche de l’Avent. J’avoue avoir beaucoup apprécié sa manière de faire.
Et
bien,
je
pense
qu’on
peut
parler
d’une
autre
sorte
d’année,
l’année
commerciale
.
Quand
on
se
promène
en
ville
ou fréquente un peu les centres commerciaux…. On est un peu effaré !
Début
janvier,
on
commence
avec
la
GALETTE
DES
ROIS.
C’est
un
comble
pour
une
république
laïque.
Il
ne
faut
pas
parler
de
Jésus,
mais
….
On
partage
la
galette
de
l’Epiphanie,
mot
qui
signifie
que
Dieu
se
manifeste
dans
le
monde.
A
peine
4
semaines
plus
tard,
on
fête
la
CHANDELEUR.
Rappelez-vous,
je
vous
en
ai
parlé
il
y
a
3
ans
:
Chandeleur,
chandelles,
Jésus,
lumière
du
monde,
nous
dit
le
vieux
Siméon.
Vous
ne
risquez
pas
de
la
manquer,
on
ne
voit
dans
les
Supermarchés
que
farine
fluide,
confitures,
spatules
et
autres
verres
doseurs…
Et
dès
le
lendemain
de
la
chandeleur
apparaissent
les
cadeaux
que
l’on
peut
faire
à
son
ou
sa
chéri
(e)
une
douzaine
de
jours
plus
tard
pour
la SAINT VALENTIN.
Non,
non,
ne
parlez
pas
de
votre
religion,
il
ne
faut
pas
influencer…
Par
contre,
vous
pouvez
dépenser
et
faire
vivre
le commerce… Je plaisante, vous vous en doutez !
Quelques
semaines
plus
tard,
difficile
d’échapper
à
MARDI
GRAS,
plus
vendeur
que
Mercredi
des
Cendres
!
Et
pourtant, s’il existe, c’est parce qu’il y a le mercredi des Cendres le lendemain.
Un
peu
de
calme,
oh
!
Pas
longtemps,
croyez-moi,
car
les
chocolatiers
sont
à
l’œuvre.
Autrefois,
on
avait
des
œufs
de
Pâques,
des
cloches
de
Pâques
et,
dans
l’est,
des
lapins
de
Pâques…
Maintenant,
on
trouve
des
téléphones
de
Pâques,
des
outils
de
Pâques,
des
chaussures
de
Pâques,
des
pingouins
de
Pâques
…….
Enfin,
n’importe
quoi
de
Pâques !
On
ne
veut
pas
parler
de
religion,
mais
on
profite
des
jours
de
congé,
on
ne
va
quand
même
pas
les
refuser
!
L’ASCENSION n’inspire que les agences de voyage ou les vendeurs de longs week-ends, comme la PENTECÔTE !
L’été
est
plus
calme,
car
dès
le
15
juillet,
les
commerces
s’attaquent
à
al
RENTREE
DES
CLASSES,
gâchant
quelque
peu
les
vacances
des
aoûtiens
qui
préfèreraient
trouver
dans
les
grandes
surfaces
du
matériel
de
plage
plutôt
que
des cartables et autre matériel scolaire.
Mais,
il
ne
faut
pas
perdre
de
temps
car,
dès
le
15
octobre,
on
voit
des
citrouilles
partout
car
on
approche
d’HALLOWEEN.
C’est
plus
vendeur
que
la
Toussaint,
excepté
pour
les
fleuristes.
Une
chance,
on
a
quand
même
gardé le nom des vacances de la Toussaint !
Et
on
retire
les
fanfreluches
d’Halloween
pour
installer
les
décorations
de
NOËL,
comme
si
on
risquait
d’oublier
cette
fête
avec
sa
débauche
d’illuminations
coûteuses
et
polluantes
qui
envahissent
nos
villes
et
villages
!
NOËL
n’est
plus
que
cadeaux
et
repas
de
fête
!
L’an
dernier,
sur
les
chaînes
publiques
de
la
télévision,
un
animateur
ne
nous
souhaitait-il
pas
un
«
joyeux
réveillon
»
plutôt
qu’un
«
joyeux
Noël
»
?
Je
mets
au
défi
ceux
qui
nous
souhaitent
«
de bonnes fêtes »(plurielles) de nous dire quelles sont ces fêtes, sans nous parler de Noël !
Cà y est, le tour de l’année « commerciale » dans toute son horreur est fait.
N’ayons
pas
peur
d’appeler
un
chien
un
chien
:
L
EPIPHANIE,
c’est
la
manifestation
de
Dieu
sur
terre.
La
CHANDELEUR
fête
Jésus,
lumière
dans
le
monde.
MARDI
GRAS
nous
mène
au
MERCREDI
des
CENDRES,
premier
jour
du
Carême
qui
nous
prépare
à
la
grande
fête
de
Pâques.
A
PÂQUES,
nous
fêtons
Jésus,
Fils
de
Dieu
ressuscité.
L’ASCENSION
et
la
PENTECÔTE
sont
des
jours
de
congé,
oui,
mais
des
jours
d’action
de
grâce.
La
TOUSSAINT,
jour
de
joie
dans
le
ciel
et
NOËL,
fête
suprême
où
Dieu
se
donne,
précédé
par
l’AVENT,
avec
un
E,
qui
signifie
que
l’on
prépare une arrivée importante dans notre vie : le Christ.
Alors,
nous
voici
au
seuil
d’une
nouvelle
année
liturgique
rythmée
par
des
fêtes
que
notre
religion
célèbre
dans
le
monde entier. Soyons joyeux, préparons-nous à accueillir Jésus, le don de Dieu.
Je vous souhaite un joyeux Noël et vous donne rendez-vous sur RCF 61 l’année prochaine.